NO
Toujours est-il que nous sombrons disgracieusement dans un capharnaüm carré (surtout lorsque le téléphone intrerromp, de façon impromptue, le cycle éternel du vice cervical). Bref, on fini toujours par se coincer les couilles dans l'étau de nos relations, ce qui nous enlève tout contrôle sur nos divagations.
NIC
Or, mon ami, tu oublies cependant que l'ombre même de ces dites divagations n'est pas tout à fait claire, et que de sordides événements tels que ce vibrement technologique - que vous eûtes trop vite fait, sauf votre respect, de critiquer - sont là pour donner forme et couleurs à nos dits dires.
NO
Rouge ou noir! Rouge ou noir! il ne faut pas oublier ces liens fondamentaux qui unissent hors de tout doute plausible, les idées que ponctuent nos neurones incolores à la surface d'un conscient vierge de toute manipulation externe, donc ensemencée de ces soulignées-ci-avant
(avant se défini en lui-même par l'acte ou le semblant de dit précédant ledit présent paragraphe) divagations.
GULLIVER
Miou!
NIC
Ne sont-ce point là que de vaines excuses profanées dans le but explicite de détrôner le vif du sujet (ou alors, expliquez-moi en quoi je me fourvoie)?
NO
La globulisation partielle de votre question ne tient qu'à un mot prononcé frivolement: VIF. Car, bien qu'exceptionnellement vulgaire, ce mot reflète entièrement la non-similitude de mon ex-raisonnement irrationnel... Vous ne vous y affûtiez qu'un prétexte pour contourner l'implacable fertilité du rien (qui se trouve malgré lui sous le joug de l'infini).
NIC
Sont-ce là alors les fondaisons d'un potentiel dieu? Car il me semble que la force créatrice de fabulation que vous énoncez présentement soit telle, tout en étant incroyablement destructrice face à la raison, que le seul axiome que nous pourrions dès lors prononcer est qu'il faut adorer ce principe si l'envie nous prend de mener à bien notre entreprise.
GULLIVER
Miou-miou!
NO
Non pas l'adoration d'un concept (ou d'une entité à haut potentiel capitaliste), mais surtout l'extrapolation chaotique de notre flux vital ou plutôt à l'expansion incontrôllée de notre clapet (sans qu'aucune identité structurale ne s'intercale entre les symboles conversatoires). Mais, selon vos dires, seriez-vous unilatéralement collé à un axe changeant?
NIC
Il n'est pourtant ici, mon bon ami, question que d'évolution déductive et spirituelle, et vous conviendrez que cela est une vertu à promouvoir dynamiquement chez nos contemporains. Mais, malgré que je doute assez fort de la qualité économique de l'entité en question - et il y a sans doute là sujet à débat - et davantage encore de son entité (mais puisqu'il faut tenir conversation, il est normal de grouper les choses, même celles qui n'existent pas), j'adhère au raisonnement duquel l'homme doit agir plutôt qu'adorer. Or, ici l'objet reste le même, que nous l'eussions appelé Dieu ou non.
À ce moment, Gulliver entra dans une vive colère et mordit le petit orteil de Nic tout en croassant de forts vilains « miou-mious ». Et Nic de continuer:
Je crois que cet individu tente de nous communiquer quelque chose...
NO
Sans rebrousser entièrement mon velu pelage, on doit parfois soulever le tapis pour découvrir des mousses se faufilant hors de notre portée. Tout comme cet être -personnifié ou non- que l'on surnomme trop facilement dieu. Pourtant, étant vidé de son essence, il paralyse toujours - de son seul nom - une incroyable population croyante. Mal lui en est? peut-être bien, peut-être pas. D'un autre côté, si cette abnégation réussit à dénouer les esprits inféconds, il aura -tant bien que mal- marqué d'un solide poing la face de la société.
GULLIVER
Meeeee-how!
NIC
Certes oui, mais beaucoup prétendent que ce fut la baisse des pratiques religieuses qui entraîna un si industrieux commerce, individualisé en tout point.
NO
Vous me bouchâtes sur place! Je tiens à en féliciter votre puissante raison. Par ailleurs, ne serait-ce pas, par cette aptitude expantionniste, que le règne chrétien millénaire -passant de la croyance à la publicité- réussit tant bien que mal à psalmodier les « divines » écritures jusqu'aux peuplades les plus reculés?
GULLIVER
Vous faites formidablement erreur mes chers amis. La question n'est pas de savoir où s'en est allée la religion, mais plutôt à quel niveau s'échelonna, au fil des siècles, la fureur capitaliste et sans vergogne qui hante et déchire aujourd'hui, du haut de son apogée, toute la surface planétaire. À l'heure où l'Inquisition errait entre les peuplades pour s'accaparer le capital, que les grandes têtes religieuses réussissaient bien à légisférer de façon à se graisser abondemment la biquette sans jamais avoir à fournir ristourne à quelque héritier, les gens du peuples connaissaient entre eux encore une quelconque forme -quoique vulgaire- de fraternité solidaire. Or, depuis la chute de l'empire pontif, causé entre autres par les clans à la souche de la St-Barthélémy, ces manières gringues se sont lentement distribuées d'abord chez les petits-commerçants, et puis toute la populace, depuis l'industrialisation, s'est trouvée gangrainée. Aujourd'hui, tout citoyen peut, pourvu qu'il possède quelque monnaie, se payer un auto-da-fé. Toute forme de dieu, quelle qu'elle soit, n'a ici aucune importance.
NO et NIC
Hein?! Le chat parle?!? FUUUUUUUUUCK!!!!