L'historique d'un phénomène sans précédent
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Un malheur ne vient jamais seul, voilà pourquoi votre appel fût accompagné de mon absence. Aussi le malheur des Huns fait le bonheurs des Ottomans, puisque, fort de ma nature, je ne me rendis jamais à l'établissement de nos sempiternelles escapades scolastiques afin de m'enquérir de nos sombroîdes résultantes examygdales. Or, une hirondelle, même frite, n'annonce pas le divan, c'est dire que je frémis déjà à l'idée de peut-être un jour vous revoir, je beugle, je barris, d'impatience, vous qui fûtes jadis joplin mon pupille chéri, je vous admire mais ne vous embrassâsses point à la ligne.

Dans un éclair de sujet, pour changer de génie, il m'advint entre-temps d'imaginer encore une autre, mais cette fois oui c'est la bonne, frontispice digne d'orner le couvert de cette superbe publication que nous ne publierons jamais, je dis là que j'ai trouvé, mon bon ami à moi, un titre saint sacraman. Car ho ho qu'y aurait-t-il de mieux, puisque Réveillez-Vous, pour rétablir l'équilibre fiscal, qu'un honnête "DORMEZ-BIEN"?

Oui, et oui, oui. Et oui encor' je dirais même oui, cher de terre, que oui ho ho ha c'est ça oui qui oui est ça. Ouais. Non. mais, c'est que non non mais tsé c'est la deuxième fois que je t'écris la meme gourdille de bêtises, mais ma ciboire de machinerie agricole s'est décidée à planter à la toute fin. Or, la craque qui orne tout nouvellement le bas de l'écran nuit (il est 5:18 am) à ma vision informatique, d'où l'hésitation qui m'habite.

Je m'abrège connaissant votre opprobe à tout vouloir facile.

Government of

Bargitophène

www.geocities.com/bargitophène

 

Salut gros Luc,

Voilà déjà des années que nous n'avons plus combattu côte-à-côte, arrachant fiévreusement les têtes de tous ces turcs qui passaient sur nos chemins, et pourtant je m'en rappelle comme si cela était hier.

L'autre jour, mon petit bonhomme, je me suis surpris à penser à toi en parcourant fébrilement les pages d'un rose merdique qui ornent le centre de mon dictionnaire, lequelles pages sont toutes souillées de citations toutes plus belles et latines les unes que les autres, me remémorant avec nostalgie, mais aussi avec force espoir, nos grandioses projets de création artistique. Voilà ce qui jaillit de mieux en mon corpus cérébral ventripotent, et j'insinue par là que cela ferait un bien beau titre pour le whatever qu'on voulait, et veut toujours, faire:

Fiat lux

Si t'es pas trop vache, la cravache, t'iras voir tout seul ce que cela peut bien signifier. Que veux-tu, dura lex, sed lex!

 

Comme c'est pas tous les jours dimanche, j'imagine que tu dois travailler un tant soit peu, question de faire semblant de t'ammasser quelques économies pour tes études, lequel dessein en camoufle en fait un bien plus réel qui est d'aller tout flamber dans les bars les plus hots en ville juste avant le début de la session? Du moins je remarque que la fréquence des réponses que tu m'adresses est en chute libre, même que liberté est un mot faible.

 

J'espère que tu ne m'as pas oublié, moi, ton humble serviteur. En tout cas moi je ne t'ai pas encore oublié, mais ça sera pas long à ce rythme-là. En espérant recevoir de tes nouvelles, en attendant cela je passerai des nuits et des nuits blanches et blanches à relire et relire tes anciennes... En pleurant un petit peu dans un coin notre amitié perdue à jamais.

 

Ah! En passant, tu es invité à mes funérailles, dont la date, Dieu soit loué (avec option d'achat), n'a pas encore été fixée!

 

Adieu, toi mon copain des tous les jours.

 

NoccoBionnetto, l'homme aux mille talons.

Ministry of

Logarythmy