Le Fiat Jam se veut un événement de rencontres musicales.
Ouvert à tous, c'est une occasion idéale pour les musiciens
d'acquérir une expérience de scène, mais aussi d'échanger
avec d'autres musiciens dans ces moments privilégiés où la
magie du jam s'opère. Leur participation leur assure aussi
une certaine visibilité auprès des médias et du public, qui
y fera des découvertes intéressantes.
Spectaculaire
Bien que l'interactivité des sessions de jam torride constitue
un pivot central de la conception de l'événement, le Fiat Jam
se veut d'abord et avant tout un spectacle. Aussi est-il
nécessaire que les musiciens et les groupes soient inscrits
afin de nous permettre de constituer un programme pour chaque
soirée. Les musiciens de l'auditoire pourront sans problème
se joindre au spectacle sur invitation des musiciens déjà sur
scène ou pendant les jams de la seconde partie de la soirée,
vers minuit. Mais l'inscription, d'ailleurs gratuite, leur
assurera une place dans le programme. De plus, une rencontre
avec ceux-ci est organisée dans les jours précédents pour
discuter de déroulement de la soirée et faire les ajustements
qui plairont à tous.
Les jams étant enregistrés d'un bout à l'autre, l'inscription
simplifiera également la gestion des droits particuliers
dans le cas (imminent) où une compilation CD serait produite.
(Voir plus loin: Comité CD)
Origines du Fiat Jam
Le Fiat Jam a commencé en septembre 2003 à l'Ostradamus.
Fiat+/-Lux avait organisé un Super Ultra Méga™
Fiat Jam à l'occasion de l'anniversaire de Sylvie Isabelle,
musicienne bien connue du milieu des musiciens de rue de
Québec. Les invitations que celle-ci avait distribuées
avaient permis de réunir une belle panoplie de musiciens.
Par un concours de circonstances, le Jam dura finalement
trois soirs consécutifs. À la demande générale, un Jam régulier
fut ensuite établi sur les lieux de l'Ostradamus, à intervalle
de deux semaines (1 jeudi sur 2). L'entrée fut fixée à 2 dollars.
L'ouverture fut annoncée aux principaux médias indépendants de Québec.
Le Jam, qui nécessitait des responsabilités énormes pour Fiat+/-Lux Media
(location et emprunt d'équipements et d'instruments, ressources humaines à
gérer), ne dura cependant pas jusqu'à l'année suivante, l'organisation
ayant décidé de réviser sa stratégie. Entre autres, la régularité du lieu
et de la fréquence fut remise en cause.
C'est dans cette prospective exploratoire que le Fiat Jam de Noël
avait été organisé, à l'Arlequin cette fois. L'événement, qui avait été
préparé sans grand déploiement, parut cependant plaire aux autorités de
l'Arlequin, qui offrèrent leur scène et tout l'équipement de son au
Fiat Jam les mercredis. Il s'agissait, en somme, de prendre la relève
des autrefois fameux Mercredis Garage, qui subissaient ces derniers temps
une baisse de popularité.
L'offre fut considérée chez Fiat+/-Lux avec un enthousiasme non dissimulé.
C'est aujourd'hui avec une formule toujours en évolution, mais
consolidée, que le Fiat Jam voit se déployer l'aurore de 2004.